Les chutes de la Chaudière constituent l’un des attraits naturels les plus fascinants d’Ottawa.
Profitez des vues à couper le souffle sur la rivière des Outaouais, tout en vous renseignant sur l’énergie propre et le riche passé de ce site important sur le plan historique.
Pendant plus d’un siècle, le public n’a pas eu accès aux chutes de la Chaudière. Le moment est venu d’explorer toute leur beauté. Venez découvrir le parc et vous y détendre en profitant des vues impressionnantes sur la rivière des Outaouais et les chutes de la Chaudière.
Le passé des chutes de la Chaudière est chargé d’histoire. Cet important lieu de rassemblement pour les Premières Nations du Canada a été fréquenté par les premiers explorateurs européens. Il a joué un rôle clé dans l’essor de l’industrie du bois d’œuvre de Bytown.
De la plus ancienne centrale hydroélectrique en exploitation au Canada à la nouvelle centrale ultramoderne aménagée sous terre, les six centrales hydroélectriques sur le site produisent de l’énergie propre qui sert à alimenter des habitations et des entreprises d’Ottawa.
Un affluent qui a forgé le Canada
La rivière des Outaouais et les chutes de la Chaudière ont joué un rôle clé dans le mode de formation du Canada. Les événements au cœur même de l’histoire et de la formation du pays sont survenus le long de la rivière des Outaouais et en raison même de ce cours d’eau.
La nation algonquine anishinaabe et d’autres Premières Nations considèrent les chutes de la Chaudière comme un endroit sacré étant donné son importance comme lieu de rassemblement, site de portage et route de commerce. Ici, les Autochtones offraient du tabac à la rivière dans l’espoir de voyager en toute sécurité.
Treizième rivière en longueur au Canada, la rivière des Outaouais sépare l’Ontario et le Québec sur la plus grande partie de son cours. Les premiers explorateurs, par exemple Samuel de Champlain et Étienne Brûlé, empruntaient cette rivière pour se rendre à l’intérieur du Canada. Sans cette rivière, que les Algonquins appelaient « Kichi Sibi » – la grande rivière –, Ottawa ne serait pas la ville qu’elle est devenue aujourd’hui.
En raison de la forme des chutes originales ressemblant à un chaudron et de la bruine s’élevant des eaux agitées, la Première Nation algonquine appelait les chutes « Asticou », terme généralement traduit en français par « bouilloire » ou « eau bouillante ». C’est pourquoi les premiers explorateurs français leur ont donné le nom de « Chaudière », qui signifiait « bouilloire » en ancien français.
Dynamisation de l’avenir de Bytown
Les chutes de la Chaudière ont stimulé l’essor industriel d’Ottawa au milieu des années 1800 en fournissant l’énergie hydraulique aux nombreuses scieries et usines qui occupaient autrefois les berges de la rivière des Outaouais.
Quelques bâtiments ont résisté au grand incendie de 1900, entre autres deux bâtiments faisant partie de l’empire industriel de J.R. Booth. Ces magnats de l’industrie du bois d’œuvre ont favorisé la prospérité et la croissance d’Ottawa.
La traverse des Chaudières initiale était le premier pont reliant le Haut-Canada et le Bas-Canada (maintenant l’Ontario et le Québec). Le pont actuel, construit par la compagnie Dominion Bridge, a été inauguré en 1919.
La centrale no 2, située tout près dans l’île Victoria, a été mise en service par E.H. Bronson en 1891. Ce bâtiment classé comme édifice patrimonial a été restauré et remis en état en 2001.
L’avenir, c’est l’énergie propre. L’avenir, c’est maintenant.
Tous les jours, nous nous efforçons d’être un chef de file de la production d’énergie durable et propre. On trouve aux chutes de la Chaudière six centrales au fil de l’eau qui tirent parti du débit naturel de la rivière sans générer de déchets et sans émettre de dioxyde de carbone.
Mise en service en 2017, la nouvelle centrale de cinq étages a été construite entièrement sous terre. Ses quatre groupes turbine-alternateur produisent assez d’énergie propre pour alimenter 20 000 habitations et réduisent les émissions de dioxyde de carbone d’environ 115 000 tonnes par an.
Le barrage-voûte, qui a été construit entre 1907 et 1909, permet de réguler le débit d’eau aux installations des chutes de la Chaudière. Des employés en assurent l’exploitation 24 heures par jour, 365 jours par an depuis sa mise en service.
Cette centrale moderne a été conçue de manière à protéger la faune. Il s’agit de la toute première sur la rivière des Outaouais qui est munie d’un système de dérivation et d’une passe à anguilles pour aider l’anguille d’Amérique, espèce en voie de disparition, à migrer en toute sécurité.
Visitez l’un des sites les plus éblouissants d’Ottawa, où logent plusieurs installations deproduction d’hydroélectricité qui alimentent notre capitale nationale.
#chuteschaudière